"LYON VILLE LUMIERE"

 

SPECTACLE AUDIO VISUEL

 

proposé par

 

Michel Cassino


 

 

Historique du Projet

 

"Lyon Ville Lumière" s'inscrivit dans le cadre de la célébration du premier siècle du cinéma. La projection du format 6X17 en overlap panorama (panorama continu) sur le grand écran du Palais des Congrès constituait une première technologique mondiale et le record absolu de la haute définition avec 300 millions de pixels sur une Image projetée.

Avec la disparition de la dernière salle française pouvant projeter le Cinérama le projet devenait irréalisable sous cette forme.

 

Le nouveau Projet

 

Même s'il n'est plus possible de projeter le format 6x17 en panorama continu, il faut néanmoins garder l'idée de départ de réaliser un spectacle exceptionnel autant dans le fond que dans la forme.

Le parti pris dans la forme est de produire de grandes images où le spectateur (50 personnes maxi. par séance de projection) se trouve "enveloppé" par celles-ci ; d'où l'idée de former un cube constitué de 4 écrans translucides. Les images panoramiques 6 x 17 sont projetées coupées, mais bord à bord, sur 3 écrans.

Quant au fond, il reste le même dans son ossature et dans l'idée de départ : Lyon vu à travers la lumière, l'écriture de la Photographie ; un écran translucide étant lui-même la source de la lumière en l'absorbant, alors qu'un écran blanc ne fait que la renvoyer.

La durée du spectacle est de 24 minutes. Synchronisé à la musique par un time-code, ce spectacle est entièrement piloté par un ordinateur ; il fonctionne en boucle, avec une interruption de 6 minutes entre chaque séance. Le prix de la séance devrait se situer autour des 5 €.

 

" LYON VILLE LUMIERE "

 

 

La Ville de Lyon, grand centre industriel, a été le berceau de découvertes importantes.

Carrefour de la Route de la Soie elle a su développer, à partir de ses savoir-faire dans les métiers de la transformation textile, un secteur chimique important.

C'est dans cet environnement que les frères Lumière ont inventé le Cinématographe. C'est là aussi qu'ils ont mis au point leurs inventions dans le domaine de la Photographie.

 

Michel Cassino a choisi d'écrire un spectacle visuel et musical dont le sujet est la Ville de Lyon, saisie de jour et de nuit.

Le jour, la qualité de la lumière de Lyon saluée par Baudelaire, est propice à l'expression photographique et la nuit, les réalisations entreprises par la municipalité de Michel Noir, puis poursuivies par ses successeurs,  pour l'éclairage des sites,  sont spectaculaires.

 

La Musique sera diffusée en multipistes (4) afin de créer une enveloppe sonore des spectateurs. Il y a une enceinte à chaque coin du carré constitué par les 4 écrans translucides. 

 

SYNOPSIS

 

Le début du spectacle

 

Le spectacle commence avec 4 vues de lettres projetées contre les cheminées d'aération à l'entrée du tunnel sous Fourvière. Le mot Lumière est traduit en une multitude de langues ; une façon de montrer que ce spectacle, réalisé uniquement avec des images et de la musique, est universel.

 

Séquences et liaisons

 

Le spectacle est divisé en différentes séquences exploitant chacune un thème défini : les rives, les bâtiments publics, St Jean, Gerland etc... Chaque thème peut être vu à travers, le Plan Lumière (nuit) ou la lumière naturelle du soleil (jour). Les liaisons entre les thèmes se font toujours par la vue panoramique d'un pont  (à l'exception de 2). Les ponts sont une caractéristique essentielle de la Ville de Lyon, ils permettent la communication, la liaison entre la Ville et la Cité.

 

Les incrustations d'images

 

L'ombre valorise la lumière ; lorsqu'il n'y a plus d'ombres on ne situe plus la lumière : les photos prises à midi, en été, sont rarement bonnes. La nuit, les parties non éclairées sont noires, ce sont elles qui font ressortir l'éclairage. En projection, ces parties noires ou sombres permettent la projection en surimpression d'une autre image : c'est l'incrustation.

La projection par balayage 

Il y a 3 projecteurs par écran, afin d'avoir toujours une image à l'écran durant les liaisons. Le fait d'avoir plusieurs écrans permet une projection par balayage, les images apparaissent avec un décalage de quelques dixièmes de secondes jusqu'à 2 secondes. Pour les images panoramiques, ce décalage de quelques dixièmes de secondes, donne l'impression de voir les images comme si l'on tournait les pages d'un grand livre.

LA TECHNIQUE

Le système de projection

 

La programmation en multivision se fait sur ordinateur, d'après un logiciel (ici Trax 2 pour Macintosh). Projecteurs, magnéto ou lecteurs cd, sont pilotés par l'ordinateur via des interfaces. 

 Si une lampe d'un projecteur vient à griller, elle est automatiquement remplacée par la lampe de secours en moins de 2 secondes.

 

 Le son

 

La bande sonore est très importante, c'est la clef de voûte de l'édifice. J'ai scanné toutes les diapositives sélectionnées pour le spectacle et les ai assemblées dans leur ordre de passage (timeline). C'est la disposition que vous pouvez voir dans images du spectacle, en page d'accueil. Ensuite j'ai tiré sur papier photo les 112 planches au format A4 et je les ai envoyées au compositeur. Le fait d'avoir les photos sur papier permet au compositeur de voir, d'un seul regard, l'ensemble des photos d'un thème.

Le compositeur est espagnol et ne comprend pas le français, d'où le texte en anglais. PeerGynt Lobogris est guitariste et compositeur. Travaillant avec d'autres musiciens, il s'intéresse à tous les genres d'expression musicale. Sur la page d'accueil, vous trouverez des liens, qui vous permettent de télécharger des extraits de la bande-son de Lyon Ville Lumière.


 Shéma simplifié de la disposition des 4 écrans. 



Cette disposition est très différente de celle du cinéma 360°. Au cinéma il y a plus d'écrans (9) mais ils sont beaucoup plus petits, 12 m2 contre 49 m2 ici. Au cinéma, les projecteurs sont situés entre les écrans et projettent sur l'écran d'en face, en faisceaux croisés. De ce fait, il est impossible de projeter au niveau du sol comme ici, car les spectateurs seraient dans le faisceau des projecteurs. Ainsi, en ayant la base de l'image au niveau du sol, le spectateur aura l'impression de pouvoir, en s'approchant de l'image, rentrer dans celle-ci, comme l'héroïne du film de Woody Allen "La rose pourpre du Caire".
Une autre différence notable ici,  est l'absence d'unité de lieu. Il y a soit 4 soit 2 images différentes qui sont projetées à chaque fois, cela donne une intensité et une densité à la projection qu'on n'a pas au cinéma.


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